Publié dans Société

Plateforme « 50 millions de femmes africaines » - Les entrepreneures à l’honneur dans l’Analanjirofo

Publié le vendredi, 19 mars 2021

Après Boeny, la Région d’Analanjirofo vient d’abriter le lancement régional de la plateforme « 50 millions de femmes africaines ont la parole ».

Cet évènement a été organisé par le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF) et l’ONG ENDA Madagascar. L’atelier de 3 jours, du 17 au 19 mars dernier à Foulpointe, a également été une occasion d’entamer le dialogue pluri-acteurs pour l’intégration de l’ODD dans la planification locale.  La rencontre vise la promotion du développement économique des femmes entrepreneures de la Région, à travers le numérique, afin d’identifier des informations sur la gestion d’entreprises, l’accès aux services financiers, la création d’opportunités commerciales en ligne et l’accès aux ressources de formation, contribuant ainsi à leur autonomisation financière. Ainsi, elles feront partie des millions de femmes issues des pays membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). L’atelier ambitionne également de renforcer la capacité des parties prenantes dans l’intégration du développement durable dans les planifications locales de développement, plus particulièrement les femmes et les jeunes à travers le cadre d’un dialogue pluri-acteurs.

Outre les autorités, dont les représentants de divers ministères, Communes et institutions, une trentaine de femmes entrepreneures d’Analanjirofo et d’Atsinanana ont participé aux 3 journées d’échanges. Elles travaillent dans divers domaines et secteurs d’activité, dont l’exploitation et l’exportation de vanille et de girofle, les BTP, l’informatique, etc., sans oublier celles œuvrant dans l’informel. D’ailleurs, des sensibilisations et recensement des femmes entrepreneures issues des Communes et Districts composant ces Régions seront au programme pour les mois à venir. Elles seront ensuite intégrées dans la Plateforme et vont bénéficier de formation pour leur renforcement de capacités. Ces activités permettront de contribuer à l’atteinte de l’ODD 5 : « parvenir à l’égalité entre les sexes et à l’autonomisation des femmes ».

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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